25/01/2009

Le souffle divin avait mauvaise haleine

Bon, j'avais prévu d'écrire un post dont je n'ai à l'heure actuelle que le titre : "de l'intérêt d'être une courgette" (je ne sais d'ailleurs absolument pas de quoi ça va parler mais bon j'aime bien ce titre. Y'a bien des gens qui ont écrit des bouquins entiers sans le début du prémice d'un commencement d'idée alors comme j'ai déjà un titre, je m'y accroche comme un pitbull à la jambe d'un facteur. Vous aurez donc bientôt - à l'échelle géologique, "bientôt" peut représenter quelques milliers d'années - un post sur ce passionant sujet) mais bon je viens de passer 2 jours à Arcachon dans la légère brise qui vient de nous retourner comme une crèpe et j'avoue c'est assez impresionnant.

Imaginez que vous vivez dans un sèche-cheveux géant bloqué sur la position "tes cheveux vont en prendre plein la gueule" et vous comprenez ce que j'ai vécu.
Bien sur les dégâts parlent d'eux-même et quand on voit des panneaux électriques arrachés, des arbres déracinés, des murs écroulés, on relativise notre puissance et notre capacité à dompter la nature. En gros, pour l'expliquer en langage technique : ON EST DES NAINS (ndlr suite à la demande de mon avocat : ce texte n'exprime en rien un jugement négatif sur les gens de petite taille qui sont sans doute formidables.....sauf, bien sur, ceux qui sont des gros connards comme dans tout groupe humain. Désolé maître je n'ai pas pu m'en empêcher) !!!!!
Je suis sincèrement désolé qu'il y ait eu des morts et des blessés pendant la tempête mais je me demande tout de même s'il n'y a pas un aspect positif au déchainement éolien qu'on vient de subir. Mine de rien, ça nous force à nous rendre compte qu'on est pas propriétaire de ce monde mais de simples petits squatteurs et quand le proprio vient faire un état des lieux et nous gueule dessus parce qu'on descend pas les poubelles, hé ben on le sent passer.
Samedi matin, j'ai marché en front de mer (oui je sais c'est aussi intelligent que dire "le rugby c'est vraiment un sport de lopette" dans les vestiaires du Stade Toulousain) et même si j'ai pas mal maigri (aucun rapport mais c'est juste pour me vanter) je pèse mon poids comme on dit (je viens de me rendre compte que cette expression ne veut rien dire en fait).
Bref, l'info comme quoi je rentre à peine un bras dans un jean slim n'avait pas du être portée à la connaissance du vent qui m'a traité comme un danseur de tektonik anorexique : j'avais l'impression d'être un chien en laisse que l'on promenait et qui n'avancait pas assez vite pour son maître. Il s'est donc chargé de me faire aller au rythme qu'il avait décidé. Et courir quand on avait simplement prévu de marcher, ça fait bizarre.

Mais ce qui m'a le plus marqué, c'est le bruit. Le coup de vent a débuté pendant la nuit et ce qui m'a réveillé c'est le bruit.
Ce sifflement que l'on ressent physiquement et qui fait tout d'un coup plus penser à un coup de poing qu'à une caresse. Le bruit rend le vent présent. Il lui donne de la matière.
(je suis content de cette phrase et pourtant je sais déjà que vos esprits graveleux vont faire le rapport avec d'autres "vents" pour y voir un sens scabreux. Si, si je sais. Pour ceux qui voient pas le rapport, qui sont mentalement attardés ou qui n'ont pas encore désaoulé de leur soirée de samedi, je parle des pets bien sur)

Maintenant que ce post et ce moment de poésie intense digne des meilleurs textes de Patrick Sébastien sont gachés, je vais m'arrêter là sans plus de cérémonie. Voilà.

PS : note pour plus tard, apprendre à rédiger une fin de post !!

Aucun commentaire: