A chaque Noël, une génération spontanée d'enfants envahit les rues avec apparemment un seul et unique dessein dans leur vie pour lequel ils ont échaffaudé un complot machiavélique : me bouffer MON espace vital à grands renforts de cris, de pleurs, de caprices en tous genres et de phrases syntaxiquement...euh...révolutionnaires.
Attention je ne dis pas que je n'aime pas les enfants. Non, c'est pas ça... Je trouve ça mignon...mais un moment.
Parce qu'un enfant c'est un job à plein temps. Aucun bouton off. Essayez de les ranger dans un placard quand vous en avez marre. C'est direct les Affaires Sociales, la DASS, la police, le dénigrement public et la mise au ban de la société...Et estimez vous heureux que le pal n'existe plus...
Je rigole bien sur mais franchement moi je ne suis pas père (enfin pas à ma connaissance) et parfois je me demande franchement si les êtres que j'ai en face de moi sont des enfants ou des gremlins super bien déguisés venus pour déstabilier l'humanité et nous entraîner vers notre perte.
Enfin...un enfant.... c'est quand même l'animal le plus lent à acquérir son autonomie. Un poulain ça galope en 2 jours. Un enfant d'homme en 1 an...Si jeune et déjà des petits branleurs.
Bon c'est vrai, quand c'est tout petit, on craque tous pour un sourire, un regard ou une petite main d'enfant qui se referme sur votre doigt (enfin ce réflexe palmaire vient de notre passé de singe juste pour ne pas tomber des arbres....moins glamour hein !).
Mais pour 2 secondes de bonheur, combien d'emmerdes (atention cette phrase est aussi applicable aux femmes mais cela fera partie d'1...ou plutôt d'un millier d'autres posts) !!
Combien d'heures de pleurs, de seaux de vomi qui recale "l'exorciste" au rang de gentil divertissement familial, de déjections si démesurées et si fréquentes qu'on se demandent s'ils ne perdent pas une partie de leurs organes internes au fur et à mesure, .....
Et ça ne s'arrête jamais. Vient la période où l'on s'extasie devant des "zegfuzfizfizfn" et autres "bblmnvlmbnlm" qui sont censés désignés des objets (apparemment les enfants apprennent d'abord les voyelles et mettent les consonnes beaucoup plus tard).
Le moment où il "est tout le portrait craché de son grand père" (quand on sait ce qu'il a fait pendant la guerre, ça promet...), celui où "on a de vrais échanges lui et moi" (ce qui consiste à peu de choses près à mentir constamment à son enfant au sujet du Père Noël, de la Petite Souris, de comment on fait les bébés et de pourquoi maman elle a une combinaison en latex dans le placard)
Mais surtout vient l'âge où commence la pire invention des enfants : le CAPRICE.
Alors bien sur c'est une question d'éducation. Mais dans toutes les familles les gosses font des caprices. C'est donc génétique...où alors ils se refilent le tuyau dans les crèches. Ils ont peut-être même des formations de caprices, des séminaires, des publications spécialisées (avec des images bien entendu).
En plus, en terme de caprices, il semble exister une règle immuable : c'est toujours quand vous êtes en train d'essayer de dormir dans un train qu'un père au bord de la crise de nerfs a tout d'un coup décidé de ne plus accepter le comportement de son gosse et de transformer votre wagon en OK Corral post-moderne mais pré-pubère.
A croire qu'être en public lui donne du courage pour affronter un être qui ressemble à peu de chose près à Joséphine Ange Gardien...en moins gnangnan et beaucoup plus fourbe.
Le duel est à chaque fois surréaliste : un trentenaire qui gère des problèmes difficiles à son bureau, qui est estimé de ses collègues, qui a réusi à construire sa vie est en train de poser un point d'honneur à ce que son Kevin (ou Charles, ou David ou Abdel) ramasse le jouet qu'il a lancé par terre.
Le gosse, sentant qu'il y a là un point sur lequel il ne faut pas lâcher car se joue dès maintenant son argent de poche de dans 10 ans, ne cède rien. Son arme : monter dans les décibels et dans les aigus. Une bouffée de nostalgie alors vous envahit et remontent vos souvenirs de concert métal ou de meeting aérien....en même temps que reviennent vos acouphènes.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et le pire c'est qu'un enfant, juste après, ça devient un ado.
RE-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Voilà pourquoi "je ne suis pas prêt". Bon, de toutes façons, avec une vie sexuelle aussi endiablée qu'une soirée de semaine au coeur de la steppe mongole en hiver...pas de grand risque. Et là je suis sur que tout le monde voit le rapport.
23/12/2008
22/12/2008
Drôle de société....
Enfin drôle, drôle,....je ne sais pas à quel moment "drôle" a cessé de vouloir dire "marrant" pour dire "étrange" (d'où ça vient ça d'ailleurs ce rapprochement de sens... Un jour quelqu'un s'est dit "les gens qui rient tout le temps sont bizarres. Y'a forcément un truc pas net" ???)
Vous allez me dire que là y'a vraiment aucun rapport avec le sujet (ni avec grand chose d'autre d'ailleurs) mais je me dis qu'une société qui trouve louche l'humour est forcément mal barrée. Non ??!!
Bref, revenons à nos moutons (et cette expression là, elle vient d'où elle aussi ? Ok, ok j'arrête. J'arrête les digressions inutiles et lourdes comme le repas de Noël que vous vous apprêtez à engloutir tout en parlant en famille de la famine au Darfour - oui je sais elle est facile mais quand on pense que 40% de ce que les Etats ont donné aux banques on pourrait éradiquer totalement la famine dans le monde...).
Bref, disais-je, revenons à nos moutons : je voulais réagir au débat sur le travail le dimanche (comme ça, ça parait moins intéressant que la famine au Darfour et la polémique pré-cuite et pré-mâchée sur la préférence au système bancaire sur la vie de milliers de personnes, mais vous allez voir que finalement...ça a un rapport)
Plus exactement, je voulais réagir aux différents articles d'évêques qui contestaient cette volonté de libéralisation du travail le dimanche. Et le débat est intéressant.... Parce que c'est vrai que, au point où on en est, ça n'a l'air de rien, de travailler le dimanche. Moi très égoïstement, je me disais même que ça me donnerait une plus grande liberté, une plus grande flexibilité, de faire mes courses quand je voudrai, comme je voudrai.
Mais ça soulève une vraie question de société : pourquoi est-on là ? Quelle place pour l'homme dans la société ?
Doit-on tout faire pour nous permettre de consommer le mieux possible (je n'ai pas dit "le plus" je ne rentre pas -aujourd'hui- dans ce débat là) ou doit-on instaurer des règles pour que les gens se retrouvent autour d'un jour de repos commun, que les familles aient au moins ce jour là, que l'on mette la sociabilité au coeur de la vie, au centre de nos pensées et de nos politiques.
On revient vers la question de la société ? Pourquoi est-elle faite ?
Déjà pourquoi accepte-t-on les règles de la société ? On est venu au monde sans rien demander à personne et dès qu'on est un espèce de saucisson hurlant, on nous impose un nombre de règles pré-établies auxquelles on doit se conformer...Au nom de quoi ? Qui sont ces gens qui me disent ce que je dois faire et pourquoi je dois les écouter ?
En ça, je comprends le mouvement anarchiste.
Mais je ne partage pas leurs idées. Quelquefois les règles ont du bon. Quand elles créent du lien, de la fraternité. Moi c'est pour ça que je vote. Parce que je crois viscéralement en une société faite pour que les plus chanceux (mot à remplacer par "riche", "fort", "intelligent",...) aident les plus démunis (s'il y a des psychologues qui lisent ces lignes ils doivent y voir le résultat d'une éducation catholique et d'années de catéchisme, aidez son prochain et tout le toutim).
Et le projet de société que je vois s'édifier autour de moi s'éloigne tous les jours de ce rêve utopique (je crois à "l'utopie réaliste" - je vous l'expliquerai plus tard) même si beaucoup de gens autour de moi estiment que je vis dans le monde des Bisounours (NB : mon préféré c'est Gros Calin !!).
Arrêtons-nous un moment et posons-nous la question : pourquoi mettre encore plus de facilité pour consommer ?
On n'y arrive pas très bien aujourd'hui ? On veut consommer encore plus ?
Un jour on va pas imploser à force de nous gaver ??!!
Quand j'étais petit (je radote déjà), mes parents me disaient "trouve un boulot qui te plaît". Et maintenant les jeunes veulent tous "un boulot où ils vont gagner plein de thunes"... On a vraiment dévoyé quelque chose, non ??!! Ca a glissé insidieusement pendant des années et puis tout d'un coup, ça a basculé. Lentement...On s'est rendu compte de rien.
...J'espère que pour une fois, vous voyez le rapport.
Vous allez me dire que là y'a vraiment aucun rapport avec le sujet (ni avec grand chose d'autre d'ailleurs) mais je me dis qu'une société qui trouve louche l'humour est forcément mal barrée. Non ??!!
Bref, revenons à nos moutons (et cette expression là, elle vient d'où elle aussi ? Ok, ok j'arrête. J'arrête les digressions inutiles et lourdes comme le repas de Noël que vous vous apprêtez à engloutir tout en parlant en famille de la famine au Darfour - oui je sais elle est facile mais quand on pense que 40% de ce que les Etats ont donné aux banques on pourrait éradiquer totalement la famine dans le monde...).
Bref, disais-je, revenons à nos moutons : je voulais réagir au débat sur le travail le dimanche (comme ça, ça parait moins intéressant que la famine au Darfour et la polémique pré-cuite et pré-mâchée sur la préférence au système bancaire sur la vie de milliers de personnes, mais vous allez voir que finalement...ça a un rapport)
Plus exactement, je voulais réagir aux différents articles d'évêques qui contestaient cette volonté de libéralisation du travail le dimanche. Et le débat est intéressant.... Parce que c'est vrai que, au point où on en est, ça n'a l'air de rien, de travailler le dimanche. Moi très égoïstement, je me disais même que ça me donnerait une plus grande liberté, une plus grande flexibilité, de faire mes courses quand je voudrai, comme je voudrai.
Mais ça soulève une vraie question de société : pourquoi est-on là ? Quelle place pour l'homme dans la société ?
Doit-on tout faire pour nous permettre de consommer le mieux possible (je n'ai pas dit "le plus" je ne rentre pas -aujourd'hui- dans ce débat là) ou doit-on instaurer des règles pour que les gens se retrouvent autour d'un jour de repos commun, que les familles aient au moins ce jour là, que l'on mette la sociabilité au coeur de la vie, au centre de nos pensées et de nos politiques.
On revient vers la question de la société ? Pourquoi est-elle faite ?
Déjà pourquoi accepte-t-on les règles de la société ? On est venu au monde sans rien demander à personne et dès qu'on est un espèce de saucisson hurlant, on nous impose un nombre de règles pré-établies auxquelles on doit se conformer...Au nom de quoi ? Qui sont ces gens qui me disent ce que je dois faire et pourquoi je dois les écouter ?
En ça, je comprends le mouvement anarchiste.
Mais je ne partage pas leurs idées. Quelquefois les règles ont du bon. Quand elles créent du lien, de la fraternité. Moi c'est pour ça que je vote. Parce que je crois viscéralement en une société faite pour que les plus chanceux (mot à remplacer par "riche", "fort", "intelligent",...) aident les plus démunis (s'il y a des psychologues qui lisent ces lignes ils doivent y voir le résultat d'une éducation catholique et d'années de catéchisme, aidez son prochain et tout le toutim).
Et le projet de société que je vois s'édifier autour de moi s'éloigne tous les jours de ce rêve utopique (je crois à "l'utopie réaliste" - je vous l'expliquerai plus tard) même si beaucoup de gens autour de moi estiment que je vis dans le monde des Bisounours (NB : mon préféré c'est Gros Calin !!).
Arrêtons-nous un moment et posons-nous la question : pourquoi mettre encore plus de facilité pour consommer ?
On n'y arrive pas très bien aujourd'hui ? On veut consommer encore plus ?
Un jour on va pas imploser à force de nous gaver ??!!
Quand j'étais petit (je radote déjà), mes parents me disaient "trouve un boulot qui te plaît". Et maintenant les jeunes veulent tous "un boulot où ils vont gagner plein de thunes"... On a vraiment dévoyé quelque chose, non ??!! Ca a glissé insidieusement pendant des années et puis tout d'un coup, ça a basculé. Lentement...On s'est rendu compte de rien.
...J'espère que pour une fois, vous voyez le rapport.
16/12/2008
Derrick est mort....
...les grabatères en maisons de retraite en pleureraient bien mais toutes leurs larmes sont déjà parties vers leur sonde urinaire alors....
Non sérieusement ça me fait un truc qu'Horst Tappert soit mort. C'est vrai il avait déjà l'air vieux depuis tellement longtemps qu'on s'était habitué et qu'il avait déjà gagné une part d'éternité.
Ahh Derrick...Les feux de l'amour ou Plus belle la vie lui ont tout piqué : comment faire 52 minutes avec rien...ou quasiment : un scénario aussi mince que le vrai cv de Rachida Dati, des dialogues percutants comme une réplique de Philippe Candeloro,...bref la dialectique du vide.
Et ça en devenait fascinant : du Rohmer ou du Olivier Py adapté pour la télé, un personnage qui mettait en abîme le futur de Magnum après trop d'excès de femmes et de breuvages douteux préparés par son ami Rick,...
Un faux rythme qui tenait presque du sublime : "là s'il se passe pas quelque chose, je pense que ma télé va se suicider en implosant toute seule"...et puis tout à coup PAF!! un rebondissemet (qui tenait à peu près toujours en un coup de téléphone)...
Ah les bonnes séries TV...Tu vas nous manquer Derrick. Heureusement il nous reste à méditer sur la connotation oedipienne de l'Agence Tous Risques. Vous voyez pas le rapport ? Je vous l'expliquerai un jour. Peut-être.
Non sérieusement ça me fait un truc qu'Horst Tappert soit mort. C'est vrai il avait déjà l'air vieux depuis tellement longtemps qu'on s'était habitué et qu'il avait déjà gagné une part d'éternité.
Ahh Derrick...Les feux de l'amour ou Plus belle la vie lui ont tout piqué : comment faire 52 minutes avec rien...ou quasiment : un scénario aussi mince que le vrai cv de Rachida Dati, des dialogues percutants comme une réplique de Philippe Candeloro,...bref la dialectique du vide.
Et ça en devenait fascinant : du Rohmer ou du Olivier Py adapté pour la télé, un personnage qui mettait en abîme le futur de Magnum après trop d'excès de femmes et de breuvages douteux préparés par son ami Rick,...
Un faux rythme qui tenait presque du sublime : "là s'il se passe pas quelque chose, je pense que ma télé va se suicider en implosant toute seule"...et puis tout à coup PAF!! un rebondissemet (qui tenait à peu près toujours en un coup de téléphone)...
Ah les bonnes séries TV...Tu vas nous manquer Derrick. Heureusement il nous reste à méditer sur la connotation oedipienne de l'Agence Tous Risques. Vous voyez pas le rapport ? Je vous l'expliquerai un jour. Peut-être.
08/12/2008
Pourquoi tenir un blog ?
C'est vrai c'est la première question qu'on (en tous cas moi) se pose quand on se met à écrire ces notes. Pourquoi ?
Pourquoi des milliers, des millions de personnes écrivent des "posts" aussi intéressants qu'un rapport comptable en ouzbèke (belle langue mais un peu ardue pour ce qui est de la comptabilité analytique) et aussi intiles que Benjamin Castaldi (oui je sais c'est de la méchanceté gratuite me direz-vous, ce à quoi je vous répondrai....sans aucun doute, et alors ?) ?
La première réponse qui vient est : pour être célèbre, être connu ou du moins reconnu. Se servir de son blog comme d'un tremplin, comme d'un ascenseur social virtuel, une e-promotion dans le monde des hommes, pour sortir de son train train quotidien. Après tout, pourquoi pas...De tout temps on a tous rêvé d'avoir un destin extraordinaire, et c'est bien.
Encore faut-il avoir conscience que très peu seront élus.
Et ça, notre société, la télévision et Internet ont perverti : l'idée que tout arrive tout cuit, l'e-conte de fées est devenue la quête universelle. Entre les Star Ac, les Cindy Sanders et autres Michael Vendetta, toute une génération croit qu'il suffit d'être ce qu'ils sont pour arriver au sommet. Et le vrai problème c'est que personne ne dit rien autour d'eux. On les laisse mijoter dans leur rêve tièdasse qu'ils seront un jour de grands comiques car ils ont bien fait rire Tata Simone au mariage de leur cousin, qu'ils seront le Romain Gary du futur car ils ont eu 14 à une rédac en 4ème...... Pour eux le blog peut être un miroir dificile de leur propre médiocrité car tout le monde n'est pas appelé à avoir un destin extraordinaire. Moi aussi j'y ai cru. J'en suis revenu.
(oui je sais ce paragraphe fait vieux con moralisateur...c'est pas faux...c'est pas faux...)
Après il y a les humanistes : ceux qui ont un don, une expertise dans un domaine précis et qui mettent leurs connaissances, leurs analyses au service de l'humanité. Ca c'est beau comme un Walt Disney (enfin comme les nouveaux car je vous rappelle que la mort de la mère de Bambi est un des épisodes les plus traumatisants de notre enfance et que Rox et Rouky finissent pas supers amis non plus..)....et pour certains je crois que c'est désinteressé pour de vrai. Mais pour d'autres, ce n'est qu'un moyen détourné (les fourbes) de rejoinde la cohorte des affamés de gloire...(cf paragraphe précédent si quelqu'un a commencé à lire par le milieu)
Enfin il y a ceux qui veulent s'exprimer tout simplement. Laisser sortir leurs idées, leurs pensées. Se servir de la dimension expiatoire et libérateur de l'écrit. Mais alors, pourquoi ne pas juste écrire ? Pourquoi mettre ces journaux intimes sur la toile ? Pourquoi les donner en pature aux autres ?
Je pense qu'on (parce que je m'inclue dans ce cas de figure) a envie de se confronter justement aux commentaires de gens asucun rapport avec nous, de voir si ce que l'on raconte trouve un écho quelque part....
Bon, dans mon cas, la seule personne qui me lit doit être mon controleur fiscal a cas où je lacherai bêtement des infos sur mon patrimoine caché au Lichenstein (NB pour lui : t'auras rien crevure !!!)
Voilà. Si vous vous attendiez à une démonstration avec des conclusions bien senties....repassez plus tard. Ce soir Derrick est mort et ça me coupe tout. Vous voyez pas le rapport ? Pas grave......
Pourquoi des milliers, des millions de personnes écrivent des "posts" aussi intéressants qu'un rapport comptable en ouzbèke (belle langue mais un peu ardue pour ce qui est de la comptabilité analytique) et aussi intiles que Benjamin Castaldi (oui je sais c'est de la méchanceté gratuite me direz-vous, ce à quoi je vous répondrai....sans aucun doute, et alors ?) ?
La première réponse qui vient est : pour être célèbre, être connu ou du moins reconnu. Se servir de son blog comme d'un tremplin, comme d'un ascenseur social virtuel, une e-promotion dans le monde des hommes, pour sortir de son train train quotidien. Après tout, pourquoi pas...De tout temps on a tous rêvé d'avoir un destin extraordinaire, et c'est bien.
Encore faut-il avoir conscience que très peu seront élus.
Et ça, notre société, la télévision et Internet ont perverti : l'idée que tout arrive tout cuit, l'e-conte de fées est devenue la quête universelle. Entre les Star Ac, les Cindy Sanders et autres Michael Vendetta, toute une génération croit qu'il suffit d'être ce qu'ils sont pour arriver au sommet. Et le vrai problème c'est que personne ne dit rien autour d'eux. On les laisse mijoter dans leur rêve tièdasse qu'ils seront un jour de grands comiques car ils ont bien fait rire Tata Simone au mariage de leur cousin, qu'ils seront le Romain Gary du futur car ils ont eu 14 à une rédac en 4ème...... Pour eux le blog peut être un miroir dificile de leur propre médiocrité car tout le monde n'est pas appelé à avoir un destin extraordinaire. Moi aussi j'y ai cru. J'en suis revenu.
(oui je sais ce paragraphe fait vieux con moralisateur...c'est pas faux...c'est pas faux...)
Après il y a les humanistes : ceux qui ont un don, une expertise dans un domaine précis et qui mettent leurs connaissances, leurs analyses au service de l'humanité. Ca c'est beau comme un Walt Disney (enfin comme les nouveaux car je vous rappelle que la mort de la mère de Bambi est un des épisodes les plus traumatisants de notre enfance et que Rox et Rouky finissent pas supers amis non plus..)....et pour certains je crois que c'est désinteressé pour de vrai. Mais pour d'autres, ce n'est qu'un moyen détourné (les fourbes) de rejoinde la cohorte des affamés de gloire...(cf paragraphe précédent si quelqu'un a commencé à lire par le milieu)
Enfin il y a ceux qui veulent s'exprimer tout simplement. Laisser sortir leurs idées, leurs pensées. Se servir de la dimension expiatoire et libérateur de l'écrit. Mais alors, pourquoi ne pas juste écrire ? Pourquoi mettre ces journaux intimes sur la toile ? Pourquoi les donner en pature aux autres ?
Je pense qu'on (parce que je m'inclue dans ce cas de figure) a envie de se confronter justement aux commentaires de gens asucun rapport avec nous, de voir si ce que l'on raconte trouve un écho quelque part....
Bon, dans mon cas, la seule personne qui me lit doit être mon controleur fiscal a cas où je lacherai bêtement des infos sur mon patrimoine caché au Lichenstein (NB pour lui : t'auras rien crevure !!!)
Voilà. Si vous vous attendiez à une démonstration avec des conclusions bien senties....repassez plus tard. Ce soir Derrick est mort et ça me coupe tout. Vous voyez pas le rapport ? Pas grave......
Inscription à :
Articles (Atom)